4 ans post op.

Publié le par Nath

Bonjour,

Ca fait un moment que je ne suis pas passée par ici donner des nouvelles.Par où commencer...J'ai fait des crises de douleurs, qui sont à chaque fois montées en puissance dans la douleur, la dernière j'aurais pu me taper la tête contre les murs tant cela a été violent. Impossible de rester couchée, ni assise, faire les 100 pas dans notre long corridor. En fait, ces douleurs sont ce que je craignais pour ça que je n'en ai pas parlé à la doc ni au chir. Pour faire simple il y a un trou dans la paroi abdominale et un bout d'intestin va s'enfiler dans ce trou. Ce qui fait une occlusion. Comme j'ai décrit au chir, le bas s'arrête et mon estomac se remplit d'air. Avec des nausées +++++. Les douleurs sont épouvantable. La dernière crise a duré 1 heure 30 et d'un coup, ça passe l'intestin reprend sa place. Par chance, à chaque fois, il ressort tout seul. Mais à un moment il restera coincer et ça devient l'urgence absolue. Il faut opérer afin d'aller explorer et reboucher ce trou. Ca sera fait le 06 janvier 2015.

C'est un nouveau coup de massue.

Difficile à supporter.Il ne se passe pas un jour sans douleurs. Pas les grosses douleurs mais des douleurs quand même. Que ce soit l'estomac et / ou les intestins. Y a toujours un petit quelque chose. C'est épuisant tant physiquement que moralement.

L'opération réglera les grosses crises douloureuse mais en rien sur l'aérophagie, qui reste un enfer, un poison, m'empêchant de vivre normalement. Au bout de 2 heures, mon ventre gonfle, les grosses douleurs arrivent. Je ne peux plus me tenir droite. J'en souffre dans ma vie sociale.

Je ne dis jamais rien. Je ne me plains jamais. Mais dans ce que je vis, c'est un enfer. On me dit courageuse, forte. On m'admire...mais la réalité c'est que je n'ai pas le choix. Je dois vivre du mieux que je peux avec tout ça. Ce n'est pas facile. Pas facile d'avoir toujours mal. D'être tout le temps fatiguée. Mais je fais avec. Du mieux que je peux.

Je ne sais pas si un jour, je retrouverai une vie dite normale. Sans douleurs, sans cette étouffante fatigue. En attendant, je fais au mieux de mon mieux. En essayant de garder le moral.

Je regrette amèrement cette opération, ces conséquences que je subis tous les jours. Oui j'ai perdu 70 kg...mais à quel prix ?

Je remercie ma tite femme qui subit également cette opération.

Je finis cet article par cette phrase, criante de vérité :Tu ne sais pas à quel point tu peux être forte, jusqu'à ce qu'être forte soit le seul choix que tu aies....

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R
Je ne sais pas si tu retrouveras une vie normale à 100°/° , mais je te le souhaite de tout coeur.
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N
Merci Renée